ciboue - democratie et paixciboue est un groupe d'etude et de recherche pour la democratie et la paix dans le monde. Notre but est d'animer le debat politique en prenant position contre les ennemis de la democratie et tout ce qui concoure à troubler la paix dans le monde. C'est pour cette raison que voudrions bien inviter tous les acteurs et combattants de la liberte à nous rejoindre afin d'unir nos forces contre l'ennemi commun. Merci! à vous.Cowbloghttp://ciboue.cowblog.frWed, 27 Oct 2010 19:57:19 +0200180Le vote utileWed, 27 Oct 2010 19:57:00 +0200Wed, 27 Oct 2010 19:57:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/le-vote-utile-3052888.htmlcercleciboue

A cinq jours des élections présidentielles, nous avons l'honneur d'interpeller la communauté ivoirienne en droit d'accomplir ce noble devoir, d'assumer avec beaucoup de responsabilités cet acte civilque qui apparaîtrait souvent banal, au vue du folklore qui l'entoure.  Mais en réalité, l'élection présidentielle est lourde de graves conséquences que les électeurs eux-mêmes ignorent au moment d'accomplir ce devoir.  Il va de soit pour chacun qui, pour une raison ou une autre, choisit d'accorder son suffrage à un tel et non à l'autre.  Les raisons sont souvent complexes voir confuses le plus souvent. On retiendra parmi tant d'autres, celles qui marquent de façon sociologique les votants, c'est-à-dire l'appartenance ethnique ou religieuse, les promesses de tous ordres et économiques mirobolantes et fallacieuses à celui-ci ou à une telle région, etc... Difficilement la question idéologique retiendra l'attention des uns et des autres. 

Pour ce vote que retenons comme un examen à haut risque, nous voulons bien exalter nos compatiotes à une grande retenue et de civisme pour démontrer aux yeux de l'opinion publique internationale déjà prête à souffler sur le feu, que le peuple ivoirien est majeur malgré ses différends sur le plan politique. Il faudrait que le lendemain du vote, le monde découvre une autre Côte d'Ivoire unie et solidaire capable de se surpasser en cas de difficulté. Le résultat des urnes nous donnera un Président jugé capable de gourverner la Côte d'Ivoire dans sa globalité. C'est de bonne augure que celui qui a plus d'amour pour son peuple, c'est-à-dire, celui là-même qui se serait sacrifier pendant de longues années pour le bonheur de ses semblables, gagne enfin ces élections.  Nous n'avons pas de favori, objectivité oblige, mais la raison nous contraint à voter le meilleur des candidats en lice. Parce que ce candidat représente à tous les effets les intérêts de notre pays et par extension de l'Afrique toute entière. Car le combat des africains et donc le nôtre aujourd'hui, est la libération totale de notre continent de toute occupation étrangère. Notre candidat est celui qui a enfin compris que les africains doivent s'assumer sur tous les plans. A ce niveau, nous sommes certains que le choix du candidat idéal ne souffrira d'aucune complication vue qu'il y a une seule figure emblématique qui se distingue parmi les 14 prétendants à la magistrature suprême de l'Etat.

Enfin, nous voulons inviter les ivoiriens à voir dans ce choix un seul intérêt, celui de l'élévation de la Côte d'Ivoire et du bien être du peuple ivoirien. Nous devons apprendre à raisonner, pas avec le coeur, mais plutôt avec la tête. Les cinq prochaines années sont déterminantes pour plusieurs générations qui attendent depuis une décennie dans l'anti-chambre du progrès et du développement. Pour une fois, élévons nous au-dessus des contingences existentielles, en privilégiant l'intérêt général du peuple, c'est-à-dire le progrès pour chacun et pour tous. Bonne chance, que le meilleur gagne!

St Manu
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Une bien vilaine histoire de déportation!Fri, 03 Sep 2010 17:19:00 +0200Fri, 03 Sep 2010 17:19:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/une-bien-vilaine-histoire-de-deportation-3035003.htmlcercleciboue
La France de Nicolas Sarkozy est en ce moment confronté à un très vilain problème de déportation de masse des ressortissants roumains jugés persona non grata par les autorités françaises. Le très pragmatique ministre de l'intérieur, bras séculier du Président de la république n'a pas hésité un instant avant de prendre la décision de chasser du sol français ces citoyens d'un pays membre de l'Union européenne. Sa volonté de régler les problèmes de l'état sans tergiverser sur les termes, lui ont donné la fâcheuse réputation d'être l'homme le plus dur et le plus déterminé du sérail présidentiel. Mr Brice Hortefeux, car c'est de lui qu'il s'agit, a déjà fait ses preuves lorsqu'il était au ministère de l'immigration avec ses opérations coup de poing qui ont fait reconduire manu-militari, bon nombre d'africains, notamment les maliens chez eux en charters. Mais cette fois, les choses sont bien différentes; car, les citoyens roumains sont communautaires et à ce titre, bénéficient autant que tous les autres européens de l'Union, du droit de circuler librement à l'intérieur de tous les états qui ont signé les accords Schegen.

Le moins qu'on puisse imaginer, c'est qu'adviendra t-il de cet Europe qui éprouve autant de difficultés à se consolider? L'idée de cette Europe tant souhaitée par les politiques tiendra t-elle le coup après cette agression délibérée du régime Sarkozy de la cinquième république? On se demande quelle serait la suite?
Cependant, la gêne dans tout ça, est que cette histoire réveille de tristes souvenirs de déportation de masse de population sur base ethnique. La dernière fois que cela a pu se passer, on s'en souvient encore aujourd'hui, beaucoup de vies humaines ont péri dans des conditions effroyables. L'Etat français qui du reste était mêlé de près ou de loin à cette expédition punitive ne devait pas feindre d'ignorer ce que représente une telle décision. Cet Etat que les autorités d'aujourd'hui incarnent de fort belle manière a dû faire par le passé des erreurs qui sont loin d'être pardonnées par la mémoire collective de l'humanité. C'est à ce titre, que l'action du ministre de l'intérieur suscite bien des inquiétudes sur le plan humain.

Pas de surprise pourtant, quand on se réfère à la politique affichée par Sarkozy avec ses conceptions idéologiques populistes et bling-bling, il annonçait déjà ses intentions avec la discrimination positive, l'immigration choisie, et le refus catégorique d' envisager une politique de régularisation des immigrés présents sur le sol français, maintenant ceux - ci dans un état permanent de clandestinité; faisant  d'eux des boucs émissaires à brandir au moment opportun, quand la situation l'exige bien entendu. Ce slogan sécuritaire employé pour endormir les citoyens les plus crédules, commence heureusement à laisser place à une volonté de persécution raciste et xénophobe. C'est pour quoi, l'offensive que les associations et les ONG s'apprêtent à donner représente à la fois une possibilité de survie et en même temps un éveil de conscience collective pouvant donner l'espoir aux minorités non visibles.    
Nous reviendrons sur cette histoire qui suscite un vif intérêt pour nous et pour nos frères, les damnés de la terre.

St. Manu  

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L'UDPCI-VGRWed, 25 Aug 2010 19:51:00 +0200Wed, 25 Aug 2010 19:51:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/l-udpci-vgr-3031884.htmlcercleciboueDu nouveau dans la cité!!!!!!!!

L'Udpci-vgr ou l'Union Démocratique pour la Paix en Côte d'Ivoire - Vision Guéi Robert, est un des énièmes courants né des dissensions entre les membres fondateurs et/ou dirigeants de cette organisation. Malheureux héritiers de feu Général Guéi Rbert brutalement arraché à l'affection des siens dès les premières heures du coup d'état manqué du 19/09/2002 qui s'est très vite transformé en rébellion armée, ces cadres de tout bord qui composaient la Direction, se serrèrent les coudes pour continuer l'oeuvre du Général. Est-il nécessaire de rappeler que beaucoup d'encre et de salive ont coulé sur les circonstances non encore élucidées de la mort de cet émérite saint cyrien qui eu le mérite de donner à la Côte d'Ivoire, sa deuxième loi fondamentale (2e république)?

Après la mort du général, ces différents héritiers sont descendus dans l'arène pour réclamer chacun sa part de gâteau sans toutefois se soucier de préserver ce qui était cher au mentor. Ainsi donc, chacun prit sa part et s'en alla où bon lui semble. Le noyau qui incarnait tout de même la pensée du Général-Président, connaîtra à son tour une autre scission qu'on pourrait qualifier de trop. Les derniers bastions de la fondation autrefois appelés indéfectibles alliés contre les séparatistes, se brouillèrent à leur tour pour des raisons de principe et non de fond.
C'est alors que Monsieur Siki Blon Blaise, l'un de ces derniers des Mohicans, fort de ses convictions et de son pouvoir, décida de rompre temporairement le cordon ombilical pour fonder son mouvement à lui, s'inspirant bien sûr des idéaux du père fondateur.
C'est de guerre lasse que cet infatigable travailleur surnommé le "bulldozer", prit la douloureuse décision de tourner le dos à ses pères; mais bien avant, il aurait tenter plusieurs fois la réconciliation avec ces derniers qui, n'ont pas voulu entendre raison pour éviter la rupture.
C'est ainsi que, le 15/11/2009, il va choisir la place de Paris pour annoncer publiquement la création de son mouvement dénommé Udoci-Vgr avec pour slogan: "une action vaut mieux que mille paroles".
Des voyages dans l'Hexagone se succèderont pour consolider ce nouveau mouvement. Ainsi, le 23/01/2010, sera le jour de la consécration de son action par la cérémonie d'investiture du bureau et du Président en la personne de Mr Gbè Mommy Serge.  Depuis ce jour, cette nouvelle organisation ne cesse de prendre des hauteurs en s'imposant dans le gotha des vétérans de la politique ivoirienne sur la scène de Paris. Aujourd'hui, l'Udpci-vgr se distingue par sa méthode pragmatique et sa vision philosophique de l'avenir politique en Côte d'Ivoire. Cette nouvelle organisation se consolide de plus en plus avec la mise en place de l'Union des femmes de l'Udpci-vgr, dirigée par Mlle Blé Ouloa Yvonne, choisie par ses camarades après de longs atermoiements.
Aujourd'hui, le courant est redescendu des nuages où il était perché et poursuit son petit bonhomme de chemin entre espoir et incertitude. La rencontre de Beauvais tenue le 14/08/2010 et qui devait répondre à certaines questions des militants n'a rien donné de concret sinon l'issue des élections présidentielles nous éclairera sur l'avenir de ce courant. En attendant, tout le monde derrière Gbagbo pour la victoire au premier tour, conclura le Président Siki Blon Blaise qui était présent à cette occasion. 
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Elections générales en Côte d'IvoireWed, 25 Aug 2010 18:13:00 +0200Wed, 25 Aug 2010 18:13:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/elections-generales-en-cote-d-ivoire-3031844.htmlcercleciboue
Enfin, le compte à rebours à commencer pour les élections présidentielles en Côte d'Ivoire. La commission électorale indépendante (cei) a définitivement fixé la date fatidique au 31 Octobre 2010 et tient fermement à la faire respecter. Enfin, espérons le, nous allons progressivement vers la fin de la crise qui a causé autant de méfaits à nos populations. Les questions pratiques concernant le désarmement effectif de l'ex-rébellion va bon train selon les informations concordantes qui nous sont parvenues.
Ainsi donc, les différents états majors sont déjà en ordre de bataille et sillonnent l'arrière pays en quête de reconnaissance et de voix au moment venu. C'est dans cet optique que nous rompons le silence pour continuer à vous proposer nos analyses.
Après le Président Laurent Gbagbo dans notre précédente édition, nous continuons notre série de présentation; aujourd'hui, nous avons l'honneur de vous présenter le Président Aimé Henri Konan Bédié, ex-président balayé du pouvoir à la suite d'un coup d'état militaire le 24 Décembre 1999.

Bédié:

Quant au Sphinx de Daoukro, le Président Konan Bédié est inévitablement l'homme qui ne mérite pas d'être candidat de nouveau à la magistrature suprême de Côte d'Ivoire. Nous n'avons aucunement l'intention de jeter un pavé dans la mare de ce vaillant fils du pays qui par le passé a été l'initiateur de fabuleux programmes de développement dont la création de certaines entités industrielles qui ont fait la fierté des ivoiriens. Seulement, la vérité nous oblige à situer les choses dans leur contexte réel. HKB, n'a jamais connu la compétition en politique, car, il a toujours bénéficié d'un statut de privilégié le plaçant au-dessus de tous, si bien que les situations ont été toujours arrangées en sa faveur jusqu'à sa prise de pouvoir en 1993, après le décès du patriarche Houphouët. Ce jour-là, le néo-président constitutionnellement désigné s'adressa illico presto au peuple ivoirien, lui demanda de se mettre à sa disposition, oubliant du coup les règles protocolaires, de courtoisie et de respect pour les ivoiriens. Peu importe, ces derniers avaient mieux à faire que de s'attarder sur frasques d'un apprenti président. La suite nous connaissons tous.
Malgré ses déboires, HKB n'a pu tirer les leçons de son échec à la tête du pays.Il n'a pas eu la moindre humilité de faire son mea-culpa, et par conséquent, le courage de se remettre en question. Car, il ne peut pas oublier que le peuple ivoirien s'est mis docilement et respectueusement à sa disposition lorsqu'il accédait au pouvoir. Il ne sait pas non plus que ce pouvoir ne lui appartenait pas en fait mais au peuple qui a le dernier mot.
Pourtant, nous retenons  quand même de lui, l'image d'un personnage profondément ancré dans les principes nationalistes: le fameux concept d'"ivoirité" reste dans l'esprit des gens comme une marque de fabrique, même si aujourd'hui il renie la paternité de cette conception idéologique. Aussi, pensons-nous à son programme de société qui ne peut être effacé de sitôt de la mémoire des gens; l'éléphant d'Afrique a été plus réaliste et prometteur pour un peuple en devenir comme le nôtre, malheureusement, sa réalisation n'a pas eu lieu(....????). Cette mobilisation d'énergie et de ressources aurait été une des rares choses que ce aristocrate de province a su bien faire. Que nous réserve-t-il encore avec son probable retour aux affaires?  

St. Manu 
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Appel à la mobilisationTue, 27 Jul 2010 22:31:00 +0200Tue, 27 Jul 2010 22:31:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/appel-a-la-mobilisation-3023106.htmlcercleciboueEntretien avec Le Président Siki Blon Blaise!

De passage à Paris en provenance des Etats Unis d'Amérique, Le Président du conseil général de Man, Haute autorité pour le développement des régions du moyen Cavally et des Montagnes, s'est entretenu avec un groupe de jeunes ivoiriens venus spontanément le rencontrer. Il faut préciser que cet entretien s'est déroulé dans un cadre informel, car, la Haute Autorité n'a prévu aucun programme à son emploi du temps du moins très chargé. Mais, il ne faut pas négliger la hargne et la volonté du Bulldozer qui ne laisse jamais passer l'occasion de raconter la Côte d'Ivoire, sa foi en l'avenir, et son soutien indéfectible au Président de la République. C'est un exercice auquel il est désormais habitué, si bien qu' il s'est livré à coeur joie à toutes les questions que ses jeunes curieux lui adressent sans tabou ni retenue. Ainsi, nous vous livrons le contenu de cet entretien qui s'est déroulé le Samedi 24 Juillet 2010 à Génévilliers en banlieue parisienne.

G. André: Je voudrais savoir pourquoi le gouvernement n'est - il pas intervenu à l'Ouest où s'est perpétrée une tuerie sauvage au sein de population locale?

Siki Blon Blaise: je suis désolé que cela puisse arriver à nos populations déjà fragilisées par la misère. Cependant, vous me donner l'occasion de vous dire ce que certains n'ont pas le courage d'avouer. Les vrais responsables de ces tueries  sont les élus de nos régions; ce sont eux qui ont incité les populations à résister aux rébelles, sachant bien qu'ils n'ont pas d'armes. Selon vous, que peuvent-ils faire avec des flèches en face des kalashs. Du 19/09/2002 au 24/09/2002, j'ai sillonné toutes les régions qui sont sous notre responsabilité, pour recommander aux paysans de ne pas répondre aux provocations et à certaines exactions des assaillants.
En outre, il y a lieu de situer la nature de cette rébellion qui me semble être une combinaison des forces du mal orchestrée par des leaders politiques que vous connaissez d'éjà.

G.A. : et nos militaires dans tout ça?

S.B.B.: notre armée n'est pas préparé à la guerre. Ils ont réçu les armes, mais helas!

D. Philippe: Mr le Président, pourquoi êtes - vous séparé de Mabri Toikeuse, sachant que vous êtes son mentor

S.B.B: C'est un problème qui m'afflige beaucoup quand je sais que je suis à l'origine de l'ascension de Mabri. Le fond du problème c'est que nous avons pris des engagements vis à vis du chef de l'Etat qui nous a aidé pour l'organisation de notre dernier congrès. Ensuite, nous avons rencontré le Président de la République à propos du décès et de l'enterrement du Général Guéi; il nous a rassuré de son engagement à faire toute la lumière sur cette affaire. D'ailleurs, il nous a donné les moyens nécessaires pour organiser les funérailles de notre frère. Ses parents se sont investis pleinement dans ce litige; et ensemble, nous avons trouvé un compromis. Par, ailleurs, j' ai analysé personnellement les différentes candidatures, et je pense que le moindre mal en tout cas, c'est Gbagbo.

D. Philippe: N'est-ce pas que vous avez reçu de l'argent de Gbagbo pour destabiliser Mabri?

S.B.B: En 1974, j'étais titulaire d'une entreprise dont le chiffre d'affaire était plus de 100 millions F Cfa par an. J'ai construit ma fortune personnelle  patiemment dans le travail, sans la politique. J'ai décidé de soutenir Gbagbo pour une raison très simple, je veux sauver la Côte d'Ivoire. Tous ceux qui travaillent actuellement contre l'élection de Gbagbo sont  entrain de faire le lit à une occupation étrangère. Allez - y voir dans nos régions et vous comprendrez ce dont je parle;  nos forêts sont quasi inexistantes; elles sont infectées de populations exogènes. Mon combat, c'est ça!

D. Philippe: Vous êtes la Haute Autorité chargé du développement; qu'attendez-vous faire, vue la situation désastreuse de la région?

S.B.B: Nous avons reçu 1,100.000.000 F.Cfa pour initier la mise en place de notre plan de travail. Il faut dire que nous avons affecté à chaque département 85.000.000 de F.Cfa qui seront repartis entre les différentes activités ou secteurs d'activité. Notre engagement pour la région de l'ouest est total; c'est pour quoi je ne lésine pas sur les moyens pour défendre ses intérêts. 

O. francis: recemment vous avez organisé une expédition sur Mama avec tous les chefs traditionels de l'ouest. Des langues racontent que c'est  du maquillage médiatique. Qu'en est-il exactement? 

S.B.B: ce sont de vrais chefs. Les gens ont cherché de les détourner en leur donnant de l'argent; ils ont utulisé cet argent pour venir nous rejoindre. Vous savez, c'est une opération qui a débuté il y a neuf mois, lorsque le Président a délégué ces parents pour venir nous présenter sa candidature. Ce voyage n'est rien d'autre que la réponse à cette sollicitation; les chefs ont décidé d'aller à Mama pour signifier au Président qu'ils sont avec lui. Je sais que cette action a dérangé beaucoup de personnes qui n'avaient pas intérêt  à voir  ce soutien massif des populations de l'ouest au chef de l'etat.

O. Emmanuel: Une dernière question Mr le Président, que faut-il retenir de cet entretien?

S.B.B: je vous demanderais de tout mettre en oeuvre pour sauver la Côte d'Ivoire votre pays. La réélection de Gbagbo Laurent s'inscrit justement dans cet optique. Notre devoir est de recupérer notre pays des mains des envahisseurs. J'ai vécu toute la période d'occupation de la ville de Man. Je sais comment cela est douloureux de perdre ses propres biens, de voir sa dignité d'homme bafouée.
Mes enfants, je vous souhaite bonne chance dans vos affaires, surtout, n'oubliez pas d'où vous venez.

fin de l'entretien.

La rédaction de ciboue tient particulièrement à remercier la Haute Autorité, Mr Siki Blon Blaise qui s'est volontairement prêté avec patience et beaucoup de sagesse aux questions pertinentes de la jeunesse ivoirienne qui en a gros sur le coeur. 
Nous initions ainsi notre serie d'entretien avec les hautes personnalités ou VIP qui voudront bien nous confier leurs réflexions. Nous essayerons avec intégrité de restituer leurs propos, restant ainsi fidèles à notre credo. Toutefois, nous précisons que cette tribune ne saurait être un lieu pour un règlement de comptes ou pour vilipender des adversaires politiques. Notre souci majeur est de promouvoir la démocratie par l'information.     

Propos recueillis par St. Manu
 

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Les dangers qui menacent la Côte d'Ivoire!!!Fri, 23 Jul 2010 06:46:00 +0200Fri, 23 Jul 2010 06:46:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/les-dangers-qui-menacent-la-cote-d-ivoire-3021387.htmlcercleciboue
Comme annoncée, notre rubrique "débat dans la cité" vous donne la parole cette semaine en demandant votre opinion sur un sujet d'actualité qui intéresse plus d'un ivoirien; à savoir: " selon vous quels sont les potentiels dangers qui menacent toujours la Côte d'Ivoire, malgré tous les efforts de sortie de crise déployés par les différents acteurs de la politique ivoirienne?"
Il ne s'agit pas d'une exagération alarmiste de notre part, mais il est question pour nous de comprendre combien de fois les ivoiriens sont attentifs aux risques de débordement ou de revirement de situation qui pourrait subvenir à tout moment. Nous le disons en toute lucidité et sérenité, pour ne pas dire en toute conscience, peut-être pour rappeler que rien n'est encore gagné et qu'il faut rester vigilant. Dans tous les cas, votre opinion est importante et surement, sera revelatrice de quelque coups bas dont on ignore l'origine. A vous de jouer! 


st. Manu]]>
Le Ministre Tagro innocentéTue, 20 Jul 2010 16:45:00 +0200Tue, 20 Jul 2010 16:45:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/le-ministre-tagro-innocente-3020467.htmlcercleciboue
Compromis par des insinuations infondées (c'est le cas de le dire) du Président Mamadou Coulibaly, second personnage de l'Etat ivoirien, le ministre de l'intérieur Désiré Tagro, vient d'être innocenté par la justice de son pays des accusations portées à son encontre. Du coup, le Président de l'Assemblée Nationale devient un menteur ou par courtoisie, un faux accusateur. Ce qui l'expose à son tour à une action judiciaire de la part de sa victime pour diffamation ou fausse accusation. L'affaire est grave, voir gravissime, car, à ce niveau des institutions de l'Etat, il y a des limites qu'il ne faut pas franchir. Alors on se demande que va donc se passer? Le bourreau deviendra - t - il  la victime ou alors, on classe tout simplement l'affaire pour vaguer aux occupations quotidiennes comme si de rien n'était? Pour cette histoire qui suscitait tant d'espoir pour la justice ivoirienne et pour la classe politique toute entière vient de connaître son épilogue d'une manière qui laisse l'observateur sur sa faim.

Il est certain que la justice ne pourra jamais exposer sur la place publique le résultat de ses investigations, mais, des questions d'importance capitale subsistent et n'auront jamais de réponses. Pour l'homme de la rue, la question serait: "a qui profite cette décision aussi hâtive de la justice sur des chefs d'accusation aussi embarrassants?" "Le procureur de la république a t-il subi des pressions ou a-t-il respecté une certaine logique d'intérêt national comme le processus de paix de Ouaga?" Ou alors, la justice a tout simplement fait ami-ami avec le pouvoir se marrant de l'opinion des citoyens ivoiriens? Cette dernière hypothèse est improbable quand on sait ce qui est advenu aux responsables de la filière café-cacao. D'ailleurs, on pourrait se demander comment la justice a-t-elle fait pour envoyer Tapé Doh et ses collaborateurs à l'ombre? Peut-être que les enjeux sont différents et le cas de Tagro relève d'une particularité politique exceptionnelle?

Des suppositions, rien que des suppositions qui laisseront à  coup sûr, les observateurs avec peu de réponses.
  
Cependant, les militants du front populaire ivoiriens ne doivent en aucune manière, se rejouir de cette situation qui ne fait pas honneur à leur organisation. Ils doivent nécessairement engager le débat pour comprendre mieux comment ils sont arrivés à ces frustrations en cette période aussi délicate de campagne électorale. C'est l'occasion peut-être pour ce parti de poser un regard critique, voir autocritique sur son fonctionnement, sa classe dirigeante et sa structure de base, afin de déceler la moindre faille qui puisse faire grincer les dents. Nous sommes convaincus que le FPI a les moyens inrellectuels et les hommes qu'il faut pour engager des réformes adéquates en son sein. La route de la victoire du candidat Gbagbo passe aussi par là.
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Débat dans la cité:Sun, 18 Jul 2010 03:07:00 +0200Sun, 18 Jul 2010 03:07:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/debat-dans-la-cite-3019540.htmlcercleciboue
Nous sommes heureux d'initier avec vous, une nouvelle rubrique dont l'objectif est d'offrir un espace d'échange à tous nos interlocuteurs qui souhaiteraient prendre la parole pour défendre leurs idées et leurs reflexions. Cette initiative apparaît à nos yeux comme étant la vraie expression de la démocratie permettant ainsi de libérer les esprits. Le débat dans la cité n'est pas une tribune reservée à une certaine catégorie de personnes, excluant la majorité dont nous ne partageons pas les points de vue. Sans aucun doute que nous serons très selectifs dans le choix des intervenants, une façon  de préserver la qualité de notre travail et surtout, faire valoir l'éthique que nous sommes sensés défendre.
C'est pour quoi, il n' y aura pas d' a priori ou de questions taboues; toutefois, notre sens de responsabilité nous oblige à entretenir une culture du respect et de la courtoisie, vertus essentielles dans notre cas. Le contexte de la discusion restera viscéralement connecté à la réalité socio-politique de notre pays d'une part, et d'autre part, nous examinerons aussi les questions relevant de l'actualité internationale.   

Chaque semaine, nous choisirons une thématique qui sera soumise à discusion avec un interlocuteur principal qui exposera ses reflexions à partir desquelles le débat va s'animer. Parfois, si l'occasion l'exige, nous sortirons du cadre télématique pour une rencontre vive et physique qui mettra au  centre un conférencier qui soutiendra la pertinence de la thématique. A ce niveau, les donnes ne seront plus les mêmes, car, la logistique de l'organisation va susciter des contraintes matérielles à évacuer. Nonobstant tout ce qui précède, nous sommes convaincus que les classes politique trouverait cette opportunité idéale pour communiquer avec le public qui veut en savoir davantage sur leur idole ou alors sur chaque leader d'opinion. 

La Direction Thématique
Cercle Cibouê]]>
La liberté d'expressionSat, 17 Jul 2010 06:21:00 +0200Sat, 17 Jul 2010 06:21:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/la-liberte-d-expression-3019280.htmlcercleciboue
Depuis quelques jours, trois journalistes, deux ivoiriens et un françcais, Théophile Kouamouo, Stéphane Guédé et Saint Claver Oula tous responsables d'un quotidien local "nouveau courrier", ont été mis aux arrêts par les  autorités judiciaires pour avoir soutiré de façon frauduleuse des informations classées confidentielles dans l'affaire café-cacao pendante depuis deux ans devant le tribunal d'Abidjan. Retenus dans les locaux de la brigade criminelle, ces journalistes ont été déférés le 16/07/2010 devant le Parquet qui en décidera de leur sort. Cette arrestation embarrassante des hommes des médias nous interpelle particulièrement au moment où tous les esprits sont accaparés par la sortie de crise avec l'organisation imminente des élections générales. Alors, on se poserait la question de savoir: n' y avait-il pas d'autres solutions que l'arrestation? Le procureur de la république Raymond Tchimou a t-il mesuré les conséquences d'une telle action?
Mais en effet de quoi peut-il avoir peur? Des critiques des opposants ou des confrères des mis en cause? Ceux-là mêmes qui continuent à prêcher en eau trouble, faisant parfois l'avocat du diable? Ou alors de l'opinion nationale et internationale qui se lasse chaque jour de cette longue attente de la normalisation de la vie publique? Enfin, peut-être du processus de paix de Ouaga qu'il faut toujours se garder d'écorcher.

Dans le monde entier, des milliers de journalistes risquent leur vie pour aller à la recherche de l'information; certains d'entre eux meurent payant le sacrifice pour l'exercice de leur métier. Le lourd tribut qu'ils s'acquittent généreusement, n'est malheureusement pas perçu comme un don à la démocratie et à la paix dans le monde. C'est pourquoi nous soutenons sans reserve le combat que ces femmes et ces hommes mènent inlassablement pour faire triompher la vérité source de paix et de liberté. Notre engagement pour la liberté de mouvement et d'expression ne saurait souffrir de considérations partisanes ou de limitation dans le temps et dans l'espace. Parce que les principes de paix et de démocratie que nous défendons ne peuvent trouver libre expresion et un réel essor si la presse est baillonnée par le pouvoir. Nous sommes en outre convaincus que la presse et le pouvoir ne font pas souvent bon menage, mais cela ne doit aucunément occulter certains abus du pouvoir dont les leaders d'opinion que nous sommes ne doivent être fiers. C'est le lieu peut-être de rappeler que tous ceux qui se reclament démocrates ou plutôt épris de justice doivent solennellement s'engager dans une voie qui privilégie l'indépendance de la presse et l'exercice du métier de journaliste.

Cependant, nous nous opposons fermement à tout acte de bravoure inopportun destiné à servir des desseins malveillants et contraires à la déonthologie de la corporation et à l'éthique dont s'inspire la démocratie. Le journalisme est un métier noble qui ne peut être pratiqué par des personnes indélicates et malveillantes. Le rôle du journaliste est de servir la justice,  mais surtout, la vérité qui reste sa raison d'être. C'est en cela, que nous retenons l'information comme une garantie inéluctable pour la paix et la démocratie. Sa diffusion doit répondre à un seul besoin, celui d'élucider l'opinion afin d'éviter les erreurs de jugements et des décisions infondées dont les effets peuvent être dramatiques.

Ceci étant, nous laissons la justice poursuivre son cours, quant à la presse, elle doit continuer à nous informer avec ou sans risque.                 

La Direction Thématique
Cercle Cibouê
"Groupe d'étude et de recherche pour la Paix et la Démocratie"
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PDCI-RDA, les reformes s'imposentFri, 16 Jul 2010 14:00:00 +0200Fri, 16 Jul 2010 14:00:00 +0200http://ciboue.cowblog.fr/pdci-rda-les-reformes-s-imposent-3019095.htmlcercleciboue
Le plus vieux parti de Côte d'Ivoire, c'est-à-dire celui créé par le père de la nation Felix Houphouët Boigny, est en ce moment à la croisée des chemins. La lutte pour le leadership que vient d'engagé l'ex gouverneur de la BECEAO et Premier Ministre de la transition anti-crise et le Président Aimé Henri Konan Bédié, risque de déboucher sur de véritables réformes pour ce parti. Il faut reconnaître que la vérité finie toujours par triompher et ce n'est pas Mr Laurent Dona Fologo qui dira le contraire. Après la chute du Président Bédié, le deuxième Secrétaire Général du vieux parti après feu Philippe Yacé, avait avancé la nécessité d'initié le débat pouvant conduire à des réformes en profondeur pour redonner un nouveau souffle à leur organisation. Malheureusement, ses propos lui ont valu une pluie d'invectives de toute part, suivie immédiatement de sa descente aux enfers. Mieux, LDF s'en porte mieux et n'a rien à envier à quelqu'un, la preuve, son RPP rayonne allègrement.
Gagnés par l'esprit chauvin et englués dans des considérations mesquines, certains partisans du parti ont refusé de voir la vérité en face et refléchir au moins un temps soit peu, sur l'opportunité d'un débat interne plus ou moins interrogatoire sur l'avenir de ce pdci moribond et lacéré.

La première conséquence de ce refus de voir les choses en perspective sera le rendez-vous manqué aux élections de 2000 pendant lesquelles aucun candidat pdci ne fut présenté; on connaît la suite. De lâcheté ou pour des raisons très interessées, certains barons du parti prirent faits et causes pour le Président en exil. Ainsi, de fil en aiguille, le cordon qui rélie le chef à ses troupes fut recousu au grand dam de la volonté des ivoiriens de voir enfin s'opérer des changements à la tête de cette organisation historique, car, si on a coutume de dire "on ne change pas l'équipe qui gagne", on veut par la même occasion dire, "il faut changer l'équipe qui perd"; et cela, les militants du pdci ne l'on pas compris, dommage!!!!
Et comme on paye cash souvent certaines erreurs, la situation qui prévaut aujourd'hui au sein du parti de felix H. Boigny, n'a rien d'étrange ou de subversif comme d'autres veulent l'insinuer. Il s'agit là d'un processus naturel, ce qu'on peut appeler en d'autres termes "l'autodynamisme": signification, tout ce qui vit doit se transformer, laissant la place à une nouvelle génération. Si on refuse systématiquement et catégoriquement ce changement, alors, il simpose deux hypothèses: 1°)- la mort définitive de l'espèce peut survenir; 2°)- une révolution s'en suit et force le changement afin de pérenniser le processus qui avant tout est naturel. Morale: si on s'éternisait au pouvoir, le père fondateur ne serait pas mort; il faut savoir passer la main, monsieur le président.
En résumé, disons alors que les ambitions du PM Charles Konan Banny sont légimes et méritent d'être prises en considération. Cela va de soi pour une pratique plus correcte de la démocratie dans un pays où les populations demandent de plus en plus de liberté de mouvement et d'expression. 

Comment peut-on prétendre (re)gouverner un pays qui démande autant de réformes si on est pas capable d'engager des mesures de changement dans sa propre formation politique? Pourtant, nous avons des exemples sous les yeux; qu'on le veuille ou non, Gbagbo constitue jusqu'à preuve du contraire, un modèle de démocratisation à toute épreuve. Alors que certains s'accrochent au pouvoir en demeurant Président de parti et Président de la République, ce dernier se désengage de toute responsabilité partisane pour être seulement  le Président des ivoiriens, après quoi, il deviendra un simple citoyen. C'est ça, être un homme d'Etat, celui qui reste indéfiniment dans les annales de l'histoire.

St. Manu]]>