POUR LA PREMIERE FOIS, LA RAISON A PREVALU!Décidement, le Président de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo n'arrêtera pas de surprendre ses détracteurs. Il vient de poser en plus des actions qu'il a déjà mener avec éclat, dans la recherche de la paix bien sûr, un autre acte ô combien humble et considérable. Fidèle à son style et surtout à sa philosophie, le chef de l'état met de côté son ego en tendant la main à ses adversaires politiques. Cette démarche tenterait à relativiser le trop plein de tension et d'animosité qui envahit les deux camps.
En se rendant au domicile de BEDIE puis d'ALASSANE, GBAGBO vient de rappeler aux ivoiriens une pensée chère au patriarche HOUPHOUET qui disait et je cite: " ivoiriens mes frères, ivoiriennes mes soeurs, avant tout, restons ivoiriens"; fin de citation. En effet, c'est une réalité à laquelle on ne peux pas échapper très lontemps. En se rendant chez ses adversaires politiques, le Président de la République vient d'administrer une claque magistrale à la joue de cette soit-disant opinion internationale qui voit le feu partout en Côte d'Ivoire. C'est aussi une léçon de civisme et d'intégrité aux valeurs africaines qui doit désormais inspirer nos jeunes frères et surtout les détenteurs du pouvoir d'informer. Evidemment, certains voient dans l'antagonisme politique, une sorte de guerre larvée ou peut-être une occasion pour régler ses propres comptes avec la société. Je suis sincèrement peiné de lire à travers les lignes de certains quotidiens dits de l'opposition, des analyses inconséquentes et irraisonnées. C'est vrai qu'il faut jouer son rôle d'opposant à travers des prises de position souvent virulentes, mais il faut savoir que l'information reste avant tout une information avec pour objectif d'éduquer les masses.
Par ailleurs, il ne pouvait en être autrement; ni BEDIE, ni ALASSANE ne pouvait endosser cette lourde responsabilité en provoquant encore des troubles dont les effets éloigneraient définitivement le retour du siège de la BAD dans notre pays. Il faudrait vraiment être le pire ennemi de la Côte d'Ivoire pour refuser cette main tendue de GBAGBO qui ne milite seulement que pour la paix. Enfin, il faut reconnaître que chacun des protagonistes de cette opération de pacification, en sort grandi ce qui par la même occasion, lui donnerait l'impression de vouloir la résolution définitive de cette crise qui, en réalité n'honore personne. BEDIE et ALASSANE ont tout intérêt à profiter de cette opportunité de rapprochement à la réalité quotidienne de leur pays et se mettre résolument en avant dans la recherche d'une solution de fin de crise. Car, il ne sert plus à rien de se camper sur une position, soit-elle légitime pour prolonger le supplice des ivoiriens. Le peuple est fatigué, voir très énerver de subir cette guerre des chefs qui perdure indéfiniment.
Par St. Manu