Enfin l'Europe!

La 19e coupe du monde FIFA, organisée pour la première fois en Afrique, est presque à son épilogue. Les quarts de finale ont livré leur verdict avec beaucoup de surprise, d'émotion et de fatalité; jamais, une compétition n' a été dramatique. Du coup, l'Europe se rattrape en plaçant trois équipes en demi-finale: les Pays Bas, en battant le Brésil de Dunga favori n°1, reviennent après plusieurs années de disette, en se positionnant comme un candidat sérieux au titre; l'Allemagne, en sortant la sympathique formation argentine de Diego Maradona, confirme toutes ses intentions de conquérant; tandis que le champion d'Europe, l'Espagne s'en sort avec beaucoup de barraka en s'imposant à la vigoureuse équipe du Paraguay. L' Amérique latine qui s'était revelée avec de grandes potentialités et d'intentions se retrouve finalement avec un seul représentant, l'Uruguay, un véritable revenant qui n'a pas encore fini de surprendre plus d'un.

En surprenant le Brésil dans une partie insipide et musclé, les Pays Bas confirment qu'ils restent une grande nation de foot qui a produit de grands champions comme Cruyff, Krol, Gullit, Van Basten, etc... C'est une équipe qui a su compter sur un collectif bien soudé et solidaire. Elle risque de mettre fin au rêve de l'unique représentant sudaméricain qui n'a pas encore dit son dernier mot. L'autre demi-finale qui oppose l'Espagne à l'Allemagne s'annonce comme la finale avant la lettre. C'est un véritable combat de titans qui nous reserve une bonne dose de sensations fortes. Iniesta et ses camarades sont conscients de l'importance de leur mission , eux qui ne sont jamais parvenus à ce stade d'une compétition FIFA. Ils savent que le moindre echec ne leur sera pas pardonné par ce peuple très friand de football. Quant aux germaniques, ce sera la conquête de la quatrième étoile qui fera d'elle une des deux nations les plus gradées d'Europe.

Cependant, nous convenons que la défaite du Brésil n'a rien de surprenant, car l'équipe de Dunga n'a pas véritablement pas dominé la compétition. Elle a parfois laissé entrevoir des faiblesses au cours des rencontres préliminaires qui n'étaient pas trompeuses pour les experts. L'équipe du champion du monde 1986 Diego Maradona a été à la surprise générale, la grande déception de ce quart de finale contre L'Allemegne. Cette formation a présenté des arguments assez solides lors de la phase de poule en totalisant 9 points sur 9. Elle s'est littéralement  éffondrée devant la Nationalmanschaft comme un chateau de cartes, ce qui nous fait penser qu'il y a lieu d'en savoir plus sur les raisons de ce cinglant camouflet très humiliant de 4 à 0. Si le Paraguay sort la tête haute de la compétition en tombant les armes en mains, le Ghana a été le grand drame qui a ruiné les espoirs d'un milliard de personnes. Les africains voyaient et croyaient surtout que cette fois était pour contrarier les éternels détracteurs et pessimistes qui refusent croire que l'Afrique est capable de grandes choses. Hélas! les pensées divinitoires des uns sont devenues des désillusions. Ainsi, le Ghana a refusé de rentrer dans l'histoire; c'est un rendez-vous manqué dirait-on; mais pour quand encore aurions-nous une telle occasion?

En attendant, nous sommes impatients de savoir si l'Europe va créer l'événement en remportant deux fois de suite la finale de la coupe du monde FIFA ou si la règle sera respectée avec l'exploit de l'Uruguay déjà deux fois vainqueurs de la compétition. Toutefois, il faut reconnaître que Dame coupe est vraiment capricieuse et ne suit aucune logique. Bonne chance aux compétiteurs encore lice, à leurs supporters  et particulièrement aux amoureux du foot, tout cours.
St. Manu 

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